mercredi 21 janvier 2015

Comment bien punir ses enfants ?

Punition : rien que le mot fait peur, TN Pas Cher et pas seulement aux enfants. Pourtant, face aux désobéissances et aux caprices, souvent la sanction parentale tombe. Faillite d’éducation ou limite salutaire ? Le point sur la meilleure façon de poser les interdits.
« Il n’en fait qu’à sa tête ! » se plaint la mère de Sébastien, 5 ans. « Elle répond tout le temps ! » poursuit la mère d’Alice, 14 ans. « On a beau le gronder, il accumule les bêtises ! » ajoutent les parents de Paul, 9 ans… Et il y en aurait encore bien d’autres pour s’avouer démunis face aux désobéissances de leurs enfants.
« Il est dans la nature de l’enfant de vouloir déborder des limites imposées, explique le pédopsychiatre Daniel Marcelli. Désobéir est pour lui l’occasion d’aller à la découverte du monde qui l’entoure et de sa relation à ses parents ; il les pousse à bout, pour voir jusqu’où et à quoi tient leur lien. » De quoi rassurer les parents, sans pour autant résoudre leurs difficultés au quotidien. Par exemple, Georges, 47 ans, avoue avoir renoncé aux repas en famille : « Entendre ma fille de 4 ans hurler dès qu’on Sac a main veut lui faire avaler autre chose que des pâtes, je ne le supporte plus ! »
La démission n’est certes pas la solution, mais comment s’y prendre ? « Nos parents, eux, savaient y faire, dit-il, mais nous, aujourd’hui… »
L’ère des enfants rois
« Aujourd’hui, reconnaît le pédopsychiatre et psychanalyste Patrick Delaroche, trop de parents ne savent plus punir leurs enfants. » Pourquoi ? Parce que le seul mot de punition sonne mal : avec ses relents d’autoritarisme, il nous ramène des décennies en arrière, quand fessées, claques, voire coups de martinets volaient pour presque rien. C’était l’éducation à la dure, héritage d’une tradition séculaire n’accordant à l’enfant aucun droit, seulement des devoirs d’obéissance aveugle. Depuis, des générations de spécialistes ont mis en avant l’influence de l’attention Nike Requin parentale sur le fonctionnement psychique et affectif de l’enfant.

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