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Homme Après cinq heures d'audition par les juges d'instruction, l'ancien président de la République évite la mise en examen.
Cinq heures d'audition et, in fine, le statut de témoin assisté. Passé l'euphorie de la victoire électorale de la droite, dimanche dernier, aux élections départementales, Nicolas Sarkozy s'est, une nouvelle fois, retrouvé, mercredi, devant les juges d'instruction. Mais ces derniers ont renoncé à une nouvelle mise en examen dans le dossier des pénalités pour dépassement de frais de campagne. Un motif de satisfaction pour l'ancien président de la République, qui était convoqué en vue d'être mis en examen par les juges Renaud Van Ruymbeke et René Grouman.
Pour son avocat Thierry Herzog, interrogé à la sortie de l'audition de Nicolas Sarkozy, «le débat est désormais clos et c'est le dernier acte devant logiquement mené à un non-lieu». La production d'un certain nombre de documents, qui n'ont été versés au dossier que tardivement, Nike Tuned aurait joué en faveur de l'actuel président de l'UMP.
L'affaire porte sur le paiement par l'UMP, fin octobre 2013, des sanctions infligées à Nicolas Sarkozy pour le dépassement du plafond - 22,5 millions d'euros - de ses dépenses durant la campagne présidentielle perdue en 2012.
Le rejet des comptes avait privé l'UMP du remboursement de plus de 10 millions de frais de campagne. Mais le Conseil constitutionnel avait aussi ordonné au candidat Sarkozy la restitution à l'État d'une avance forfaitaire de 153.000 euros et lui avait infligé une pénalité de 363.615 euros, correspondant au dépassement constaté.
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