mercredi 27 mai 2015

air rift quarter Nicolas Sarkozy n’aura pas perdu de temps

Nicolas Sarkozy n'aura pas perdu de temps. Mardi soir, au Havre, il a montré ce qu'il entendait faire de ce nouveau nom, ?Les Républicains?, dont le juge des référés venait de décider, quelques heures plus t?t, qu'il n'y avait air rift quarter pas lieu d'en interdire l'usage. Après 40 minutes d'un discours énervé, plein de colère rabachée contre les ?médiocres?, les ?menteurs? et les très incompétents qui gouvernent la France, le chef de l'UMP a soulevé l'enthousiasme des quelque 500 adhérents venus l'entendre avec ces fortes paroles : ?On va montrer au pays que les Républicains ont décidé de relever la tête! Vive les Républicains!? Tout est dit. Exit le bon vieux ?vive la France, vive la République? qui conclut traditionnellement les meetings de la droite. Place au ?vive les Républicains? qui peut désormais s'entendre comme un salut aux sympathisants du parti censé porter Sarkozy jusqu'à la victoire en 2017. à LIRE AUSSI LR : offrons un sigle au parti de Sarkozy Visiblement ravi, l'ancien chef de l'Etat a chaudement remercié ?les socialistes? pour la ?pub gratuite et inespérée? qu'ils ont faite au changement de nom de l'UMP. De fait, en tentant de faire bloquer Nike Tn Pas Cher cette initiative par la justice, les avocats et associations de gauche auront sans doute contribué à renforcer la popularité de ?Les Républicains?. Invités jeudi à ratifier ce nouveau nom par leur vote, les adhérents de l'UMP sont loin d'être tous convaincus. PUBLIC HILARE De sa victoire devant le juge des référés, Sarkozy veut faire une défaite personnelle de Fran?ois Hollande qui aurait ?envoyé ses sbires? saisir la justice pour empêcher le changement de nom. Souvent accusé d'avoir lui-même poussé l'égocentrisme à un niveau pathologique, l'ex-président veut absolument accabler son successeur de la même névrose. C'est pourquoi il ne l'appelle plus que ?Moi je?, quittant le registre du discours politique pour celui du café-théatre. Ce que son public, hilare, semble beaucoup apprécier. ?Je savais qu'on allait en voir avec "Moi je". Mais ce que j'ignorais, c'est qu'il voulait choisir lui-même le nom de notre formation politique?, a-t-il expliqué, ajoutant que cette tentative d'instrumentalisation de la justice serait la marque ?des air max 90 soldes,air max 90 femme suisse,nike air max 38 gens qui ne sont pas courageux, qui n'ont pas TN Pas Cher de convictions ni de colonne vertébrale et qui essaient d'aller devant les tribunaux, pour obtenir ce qu'ils ne peuvent plus obtenir devant le peuple de France?. Ses auditeurs normands étaient pourtant bien placés pour savoir que les réticences vis-à-vis de cette nouvelle appellation ont largement débordé le cadre des dirigeants socialistes. Au sein même de l'UMP, beaucoup air max 90 noir et blanc pas cher,nike air max a pas cher,nike air max tn foot locker n'ont pas caché leur scepticisme, à commencer par le député-maire du Havre Edouard Philippe, principal lieutenant d'Alain Juppé. Le 21 avril, dans un entretien à Libération, il avait estimé que cette nouvelle appellation serait ?vecteur de clivages et de divisions?. ?Par définition, la République rassemble des gens qui ont des conceptions différentes de l'intérêt général, mais qui se reconnaissent dans quelque chose de plus large. En nous nommant "les Républicains", c'est comme si nous vidions la République de son sens?, avait-il expliqué. ?LIBERTé DES DéBATS? A la tribune du meeting de mardi aux c?tés de Nicolas Sarkozy, le maire du Havre a indiqué qu'il entendait ?respecter? la décision qu'il avait contesté. Intervenant avant l'ancien chef de l'Etat, ce juppéiste convaincu a consacré l'essentiel de son discours au tn requin homme développement économique de sa ville et au ?remarquable discours? sur la politique maritime de la France, prononcés en juillet 2009 au Havre par Nicolas Sarkozy… Pas un mot, en revanche, sur le ?congrès fondateur? des Républicains, ce samedi à Paris. Edouard Philippe s'est contenté d'affirmer sa ?loyauté? envers le nouveau parti qui sera créé ce week-end, sans renoncer à user de la ?liberté de débats? qui doit selon lui être la règle. Assis à sa droite, le chef des ?Républicains? s'est appliqué à ne pas broncher. Y compris quand le bras droit de Juppé a expliqué, un brin ironique, qu'en matière de liberté il saurait s'inspirer de l'attitude de Sarkozy après la création de l'UMP en 2002, quand le futur chef de l'Etat s'était lancé, contre les chiraquiens, à la conquête du pouvoir suprême.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire