TN Pas Cher POLITIQUE - "Honneur et Fidélité". Telle est la devise du "Département protection sécurité" (DPS), le service d'ordre du Front national. Ce vendredi 1er mai, ses membres se sont illustrés par l'expulsion musclée des militantes Femen venues perturber le discours de Marine Le Pen. En outre, ce sont également ces derniers qui ont protégé les journalistes de Canal+, alors agressés par des militants.
Menacé de dissolution en 1998 à cause de nombreuses échauffourées impliquant ses membres, l'organe sécurité du parti d'extrême droite est aujourd'hui en quête de "professionnalisation", comme l'explique son directeur national, Marc Lauté, dans une publication interne. Si, à l'image de l'ensemble du Front national, le "DPS" cherche à polir son image, c'est parce ce groupe fondé par Jean-Marie Le Pen en 1985 s'est retrouvé par le passé au centre de nombreux scandales.
"Petite légion" et croix gammée
"Nous sommes tous des ex-combattants aptes à sauter en parachute et à tirer. Tn Nike La plupart ont participé à des conflits, au Tchad, en Centrafrique ou au Liban", décrivait en 1999 un membre du "DPS" au journal Libération. Et d'expliquer que les siens n'avaient "peur de rien" et étaient "capables de faire le coup de poing où il faut et quand il faut". Bagarres, violences, profils de barbouzes... L'histoire du service d'ordre du FN a rapidement eu une réputation sulfureuse qui lui a valu les surnoms de "petite légion" voire de "milice" du parti. De fait, la participation du groupuscule violent des Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires (JNR) à l'organisation de certaines manifestations n'y a rien arrangé.
service d ordre fn
Entre 1985 et 1998, 68 incidents, dont des faits de "violences", ont été imputés au DPS. Le 30 mai 1997 par exemple, le public a pu voir le service d'ordre laissant Jean-Marie Le Pen s'en prendre physiquement à la candidate socialiste Annette Peulvast-Bergea en marge d'une visite à Mantes-la-Jolie. Une altercation qui avait valu au...
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