TN Requin Un déluge de feu, un canon tous les dix mètres. L'Armée rouge jette toutes ses forces dans la bataille de Berlin pour écrire le dernier chapitre de la Seconde Guerre mondiale. Le 16 avril 1945, 2,5 millions de soldats déferlent sur la capitale du Reich, qui doit tomber dans les quinze jours.
Adolf Hitler va fêter ses 56 ans. Il sort une dernière fois de son bunker pour saluer ses soldats, des enfants prêts à se sacrifier. Les combats sont furieux, les Soviétiques avancent rue par rue. La fin du nazisme est proche, un fait tellement inconcevable pour certains Berlinois, qui préfèrent se suicider avec leur famille.
"On pense seulement à survivre"
Les deux millions de civils tentent de survivre, trouver à manger. Une place dans un abri est un bien très recherché. "Les bombardements, ce danger de mort permanent vous mettent dans un état d'esprit où on pense seulement à survivre", assure au micro de France 2 Dorit Ebert, qui a passé des jours dans le sous-sol d'un bureau de poste, sans savoir si elle allait survivre.
Le 30 avril, alors que les Soviétiques sont aux portes du bunker d'Hitler, il se suicide. Dans la nuit du 1er mai, des soldats soviétiques pénètrent enfin dans le Reichstag. L'Armée rouge triomphe sur un champ de ruine. La bataille de Berlin fut la plus sanglante de la Seconde Guerre mondiale.
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